Si ce n’est pas le seul critère pour choisir la forme juridique de l’entreprise, la nature de votre activité professionnelle est un premier critère déterminant. Le droit des sociétés définit des règles spécifiques qui exigent que certaines professions utilisent une forme spécifique. Dans certains cas, plusieurs lois sont applicables, à l’exclusion de certaines. Du régime d’entrepreneur indépendant ou indépendant (micro-entreprise) à la société anonyme (SA), les choix sont larges, mais parfois limités à un statut juridique spécifique, selon la nature de votre activité professionnelle (Société individuelle avec responsabilité, personne unique à responsabilité, etc.).
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Activité commerciale
Dans cette catégorie, toutes les activités impliquant l’achat de biens et les revendre à but lucratif sont principalement regroupées. Mais certaines activités de service telles que Restauration sont aussi des activités commerciales.
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Les formes juridiques possibles pour ce type d’activité sont l’IE (régime conventionnel ou micro – entreprise) ou un statut juridique d’entreprise telle que la LLC ou la société anonyme simplifiée (SAS). En tant que commerçant indépendant dans le cadre de l’IE, vous pouvez également exploiter votre entreprise seule dans une société anonyme à responsabilité limitée (EURL) ou une société anonyme simplifiée par actions (SASU). Ces deux sociétés sont les formes unipersonnelles de SARL et SAS. Ils vous permettent de former une société dont vous êtes le seul gérant majoritaire et que vous pouvez développer avec un autre associé ou actionnaire (ou plus) si vous le souhaitez.
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L’harmonisation progressive des cotisations et prestations sociales introduite par le RSI et l’intégration de la protection sociale tendent à faire disparaître les distinctions entre les groupes professionnels et les professions industrielles, commerciales et artisanales.
Activité artisanale
Si vous fabriquez, traitez ou réparez des biens, mais fournissez également certains types de services, votre activité sera artisanal dans la nature. C’est un décret qui détermine le caractère artisanal d’une activité et la classe dans une catégorie spécifique. La loi en a défini quatre :
- fabrication et production (ébéniste, chaudronnier…),
- bâtiment (charpentier, plombier…)
- nourriture (boucher, traiteur…),
- services (salon de coiffure, garage…).
- Services VTC
- Taxi
Pour rester artisanale, une entreprise ne doit pas avoir plus de 10 employés. Au-delà de cela, l’activité est considérée comme commerciale.
Tout comme le commerçant, un artisan peut exercer son métier en tant qu’entrepreneur individuel, ou opter pour le choix du statut juridique de la Société à responsabilité limitée unique ou de la Société par actions simplifiée Unipersonal si elle démarre seul. Le choix du statut juridique de SARL ou de SAS est équivalent si plusieurs personnes unissent leurs forces pour développer une entreprise. Pour le choix de la forme juridique, il existe d’autres formes telles que la société (SNC) ou la société anonyme (SA), mais ils sont très minoritaires pour une activité de démarrage.
Activité industrielle
Si votre entreprise utilise des machines pour traiter des matériaux, elle entre dans la catégorie industrielle. Cela implique plus d’équipement et l’utilisation de main-d’œuvre, bien que la robotisation l’ait de plus en plus remplacée.
Les besoins en capital sont plus importants pour une activité industrielle, vous devrez donc créer une entreprise. Dans ce cas, le régime juridique de la LLC peut s’avérer trop rigide et simple. D’autre part, SAS ou SA sont des formes juridiques qui répondront aux besoins d’une telle activité.
Activité civile libérale
La catégorie des activités libérales est quelque peu particulière puisqu’elle est divisée en deux grandes catégories, dont les caractéristiques imposent ou interdisent certaines formes juridiques, selon qu’elles sont appelées « réglementées » ou « non réglementées ».
Les métiers de la santé (médecin, pharmacie…), le secteur juridique et comptable (avocats, notaires, comptables…) sont les plus connus et identifiés aussi bien réglementés. Cependant, d’autres professions sont également soumises à des réglementations spécifiques : architectes, géomètres, buralistes par exemple.
Pour certaines de ces professions réglementées, la SI est possible. Mais dans le cas d’association de plusieurs professionnels dans une entreprise, le choix peut être réduit à la Société d’exercice libéral (SEL) ou à la SNC. Par exemple, l’exploitation d’un bureau du tabac n’a que deux possibilités : l’entreprise individuelle ou la société sous nom commercial (SNC). Un autre cas particulier est celui des pharmaciens. Un recueil doit être exploité avec l’une des structures suivantes : l’entreprise individuelle, la SNC, la LLC ou le SEL. Mais le statut juridique des sociétés commerciales (SARL, SAS, SA) peut être utilisé pour d’autres activités réglementées.
D’autres professions libérales non couvertes par des règlements spécifiques peuvent être exercées en tant que dirigeant majoritaire unique ou dans une entreprise, un seul personnel ou multipersonnel.
Afin de ne pas commettre d’erreur, vous pouvez consulter l’organisme professionnel dont vous dépendez, il vous donnera les informations à jour pour identifier les statuts juridiques que vous pouvez utiliser.
Activité agricole civile
L’activité civile d’une entreprise correspond principalement à celle des professions libérales et agricoles.
Pour les activités agricoles, la situation est assez claire, avec quelques nuances. Si votre activité principale est la production végétale, l’élevage ou la culture marine, vous appartenez à la catégorie « activité agricole ». Certaines activités commerciales restent considérées comme agricoles si elles sont exercées par un agriculteur et liées à l’activité agricole principale. Il s’agit de la commercialisation et de la transformation des produits agricoles, ainsi que des services tels que l’hébergement (chambre d’hôtes ou chalet rural).
Faciliter la gestion, l’exploitation et la transmission des , la loi propose plusieurs formes juridiques spécifiques : Société civile d’exploitation agricole (SCEA), Groupement agricole d’exploitation en commun (GAEC), Exploitation agricole en RL (EARL), Société de facit/Société en participation (SEP).
En outre, la protection sociale du démarreur dépend de plusieurs facteurs : la structure juridique, le système social (indépendant ou salarié similaire) pour les cotisations sociales et la nature de la profession. Qu’il veuille être assujetti à l’impôt sur le revenu ou les sociétés, qu’il veuille mettre ses actions à la disposition des actionnaires ou simplement recevoir de l’assurance-chômage, cela dépend seulement de l’entrepreneur.